Claire, pour commencer, parlez-nous de vous et de votre parcours ?
Je m’appelle Claire Flipo, j’ai 32 ans et je suis née à Lille. J’ai grandi entourée dans une grande famille,
nous sommes 4 : 1 frère et ensuite 3 filles, je suis la troisième. Ca a toujours été animé à la maison et
donc depuis toute petite, je fais du sport. J’ai testé beaucoup de chose: du tennis, de la danse
classique, du hip hop, du rugby, du hand, du cirque même pendant 8 ans. Depuis mon voyage en
Australie il y a 10 ans, le sport fait partie de ma vie au quotidien. J’ai passé 1 an à Sydney chez le Coq
sportif, première expérience dans le milieu du sport. J’ai vécu la “australian dream life” : footing à 6h
du mat’ sur la plage, baignade avant le boulot et surf en fin de journée.
J’ai découvert le triathlon que plus tard avec des copains en rentrant du Mexique où j’y ai terminé
mes études. J’ai adoré le challenge sportif, la compétition et le dépassement de soi. Depuis, j’essaye
d’en faire au moins 1 par an et je m'entraîne au quotidien autour des 3 sports: course, vélo et
natation : On peut le dire aujourd’hui, je suis accro
Comment es-tu parvenu à intégrer l’industrie du sport ?
J’ai mis le pied dedans en arrivant chez le Coq Sportif à Sydney. J’ai eu la chance de décrocher ce
stage en faisant une candidature spontanée via Linkedin.
Je n’ai rien lâché dans le process de recrutement étant déterminée à partir vivre à l’étranger. J’ai touché à tout pendant ce stage :
ouverture de magasins, trade marketing, evénements, activation de partenariat (le coq sportif venait
de signer le maillot jaune du tour de France). Je suis rentrée en France convaincue de mon intérêt
pour évoluer dans l’industrie du sport. J’ai fait un mémoire sur les nouvelles méthodes de distribution
du sport avant d’intégrer Adidas en Stage de fin d’études
Quelles sont les différentes missions que tu as eu à effectuer dans ta carrière ?
J’ai passé ensuite 7 ans chez Adidas/Reebok sur différents métiers dont une bonne partie sur la
marque Reebok (ce qui était pour moi un vrai challenge pour cette marque d’évoluer à côté d’une
marque de sport du top 2 mondial) : activations, événementiel, trade marketing puis côté commercial
en suivant le schéma classique (plutôt de manière accélérée) que l’entreprise proposait : représentant
sur la région Ile de France, responsable grand compte chez Go sport puis Interport et enfin la
responsabilité d’une équipe de commerciaux pour Intersport.
Quelles sont aujourd’hui tes rôles et responsabilités en tant que Leader Activations Paris 2024 pour Decathlon ?
Je suis en charge des activations que nous menons pour notre partenariat avec Paris 2024 et plus
précisément la team athlete que nous avons recruté de bout en bout avec Yohann Diniz (ancien
athlète de haut niveau et récent decathlonie), le programme volontaire (nous équipons les 45000
volontaires de Paris 2024 et les accompagnons tout au long de leur parcours) et enfin le programme
d’engagement interne des 108 000 decathloniens.
Travailler sur les Jeux Olympiques Paris 2024, c’est comment ?
Un vrai challenge au quotidien. Nous avons posé la stratégie et sommes maintenant dans la phase
dite de “run”. Nous ne pouvons pas prendre de retard sur les dossiers donc c’est une gestion des
priorités (et de stress) en permanence. C’est aussi une réelle fierté d’accompagner le comité
d’organisation des jeux à la bonne réalisation de l’événement sportif le plus grand au monde! Pour
résumer, il faut être passionnée, engagée et avoir le sang froid pour ne pas lacher en cours de route.
De nombreuses enquêtes révèlent qu’il fait très bon vivre à travailler chez Decathlon. Pourquoi d’après toi ?
Oh OUI, il fait bon vivre ici. Cette entreprise est tellement atypique! Principalement tournée vers le
collaborateur et son développement, nous sommes tous très responsable de nos missions. Nous avons
des rendez-vous conviviaux mensuels avec nos équipes pour permettre la fluidité des échanges et la
bonne ambiance. De plus, j’ai toujours un collègue pour m’accompagner faire du sport entre midi et
deux, et ça c’est COOL!
Quels conseils donnerais tu à ceux/celles qui souhaitent construire leur carrière dans l’industrie du sport ?
C’est une industrie très prisée et les places peuvent être chers mais il ne faut rien lâcher. Et puis, j’ai
vécu des expériences qui me font dire que rien est impossible! Il est intéressant quand on recherche
un job de cibler différents types d’entreprises: des marques, des distributeurs, des medias sportifs
mais aussi des entreprises qui ne sont pas dans ce secteur mais qui développent une activité/branche
dans ce secteur. Beaucoup par exemple avec le contexte des Jeux en France lancent des initiatives
pour faire bouger leurs collaborateurs. Cela peut aussi être une clé d’entrée!
Quels sont les critères que tu recherches le plus lorsque tu recherches un(e) candidat(e) pour rejoindre ton équipe ?
De l’agilité et capacité d’adaptation avec une tête bien faite. Le projet et les missions nous demandent continuellement de passer d’un dossier à l’autre, de rencontrer des acteurs de différents milieux. Je recherche aussi quelqu’un de dynamique qui puisse suivre le rythme!
Quel est le souvenir le plus marquant que tu ais connu en entreprise depuis le début de ta carrière ?
Je crois que c’est le jour où j’ai rencontré Teddy Riner chez Adidas lors d’un grand cérémonie d’entreprise. Le manager de Teddy (chez Adidas) à l’époque m’a proposé de les accompagner en loge. J’ai pu échanger avec lui sur ces prochains challenges sportifs ! C’est drôle aujourd’hui, je le retrouve chez Decathlon. Il est le capitaine de notre team athlète.
Comment envisages-tu la suite de ton parcours ?
Je pense rester quelques années chez Decathlon pour évoluer et découvrir davantage l’entreprise. J’y
suis seulement depuis que 2 ans sur le projet JO et je ne connais que très peu de choses ici. Je fais
confiance en la vie ensuite pour m’emmener vers de nouveaux projets si existants et challenging que
celui des jeux
Quelle est la personne la plus inspirante que tu ais eu la chance de rencontrer en entreprise ?
Vincent Dufromont, leader de la supply chain chez Decathlon qui m’a recruté. Vincent recrute des
QUI plutôt que des QUOI. Il n’est pa venu chercher pour mon CV mais plutôt pour ma personnalité
étant persuadé que j’étais “faite pour bosser chez Decatlon”. Aujourd’hui, nous ne sommes pas sur les
mêmes sujets mais Vincent joue un rôle de coach à mes côtés pour m’aider sur mes décisions, mes
points de blocages ou me challenger.
Nous sommes toujours à la recherche de parcours atypique. Vous travaillez dans le monde du Sport, n'hésitez pas à nous contacter pour une potentielle Interview.
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